Jour : 3 mai 2022

  • Qu’est-ce que l’industrie 4.0 ?

    Catégorie : Industrie

    Par Margot Montagner

    Le 3 mai 2022

    L’industrie 4.0 correspond à la digitalisation de l’industrie. Elle vise à converger le numérique, le virtuel et le monde réel et correspond à une 4ème révolution industrielle. Cette notion a pour la première fois été mise en avant en 2011 au Hannover Messe, le plus grand salon de la technologie industrielle au monde. Cette nouvelle manière de travailler s’inscrit dans la continuité de la transformation digitale de notre monde. Elle est présente tant dans notre quotidien que dans le monde du travail. Au travers de cet article, nous allons voir son histoire, les technologies qu’elle inclut et leur utilisation, mais aussi ses avantages et inconvénients. Tout d’abord, voici un bref historique des révolutions industrielles, afin de replacer l’industrie 4.0 dans son contexte. Les différentes révolutions industrielles 1ère (1765) La première révolution industrielle correspond à l’invention de la machine à vapeur. Elle fut inventée par le mécanicien anglais Thomas Newcomen en 1712 puis perfectionnée en 1769 par l’écossais James Walt. La période entre 1780 et 1880 fut donc fortement marquée par cette invention. Elle permettait notamment que les machines ne soient plus directement actionnées par des hommes ou des chevaux. Cette avancée technologique a aussi permis la création de nouveaux emplois conduisant à l’exode rural. 2ème (1880) Avec la découverte et surtout la maîtrise de l’électricité, notamment par Thomas Edison, une seconde révolution industrielle se met en place. Edison construit alors plusieurs centrales électriques à travers le monde, à Manhattan, Paris, Londres et Berlin. Peu après sont introduites les chaînes de montage, l’utilisation du gaz, du pétrole ainsi que l’avancée majeure des communications par téléphone et télégraphe. Cette période est marquée par la constante évolution des technologies, l’invention du moteur a explosion, les échanges internationaux, le début de l’automatisation des usines et ainsi la production de masse. 3ème (1970) La période des années 1970 à 2000 se voit marquée par des innovations majeures : les nouvelles technologies liées à la communication et à l’information ainsi que les énergies renouvelables. Une vision se développe alors : celle d’une 3ème révolution industrielle, portée par Jeremy Rifkin. S’ajoutent alors les ordinateurs, les télécommunications ainsi que la récolte et l’analyse des données pour converger et améliorer les processus de fabrication. Aujourd’hui, cette ère évolue de plus en plus et commence a être révolue : l’intelligence artificielle, l’automatisation et l’utilisation des données se sont développées ces dernières années et font partie intégrante du monde de l’industrie. 4ème (aujourd’hui) – Industrie 4.0 Nous sommes donc actuellement dans ce que l’on appelle “industrie 4.0”, soit la 4ème révolution industrielle définie par l’ère du digital 4.0. Elle se caractérise notamment par l’usage des nouvelles technologies, l’utilisation des outils digitaux et l’automatisation des usines (devenant aujourd’hui des usines intelligentes ou « smart factory« ). Cette révolution présente de nombreux atouts, spécifiquement sur l’amélioration de la qualité de la production. Elle offre aussi une meilleure réponse aux attentes des clients ainsi qu’une meilleure prise de décision au sein de l’usine du futur. Qu’est-ce que l’industrie 4.0 ? Les caractéristiques et technologies de l’industrie du futur L’industrie 4.0 s’inscrit parfaitement dans le contexte actuel : les habitudes de consommation changent constamment, les délais de production exigés sont toujours plus courts et la compétition des entreprises est exacerbée. La smart factory utilise donc de nombreuses technologies actuelles telles que : L’Internet of Things (IoT) Aujourd’hui plus que jamais, cette technologie fait partie intégrante de notre quotidien. Appareils électroménagers, voitures, téléphones, alarmes, montres … la quasi-totalité de nos objets est connectée. L’IoT est aussi amplement utilisée dans l’industrie, et ainsi nommé IIoT (Industrial Internet of Things). Cette technologie s’appuie sur les serveurs cloud et autres systèmes interconnectés pour permettre des utilisations dans la collecte et l’analyse de données, l’instrumentation automatisée, la prise de décision… Le jumeau numérique ou maquette numérique Ce concept caractérise le modèle 3D couvrant le cycle de vie d’un produit, service ou processus, mis à jour avec des données en temps réel. Utilisés dans des logiciels spécialisés, les jumeaux numériques intègrent d’autres technologies telles que l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle. Ainsi, ils apprennent et se mettent à jour eux-mêmes en utilisant par exemple des données provenant de capteurs, d’autres machines similaires ou l’intervention des ingénieurs. L’Intelligence artificielle (IA) C’est possiblement l’une des technologies les plus spectaculaires. En englobant un ensemble de concepts, algorithmes et techniques, son but est de permettre à des machines et ordinateurs de simuler l’intelligence humaine. Elle est aujourd’hui au centre de toutes les technologies, car elle constitue la base de l’apprentissage d’un ordinateur et aide à prendre des décisions. Elle englobe aussi le machine learning et le deep learning, deux technologies nécessaires à sa création. Plus d’informations sur ces deux technologies ici. L’informatique de périphérie (ou edge computing) Ce modèle fait référence au stockage des données à proximité, en opposition au cloud computing. Il permet donc de traiter les informations directement sur les objets connectés, qui vont alors les gérer eux-mêmes. Elle permet notamment de gérer les latences de traitement des informations qui peuvent être présentes lors de stockage dans des clouds/data centers, une meilleure sécurité et surtout une meilleure maîtrise de la chaîne de valeur pour l’entreprise. La cybersécurité Souvent au cœur de l’actualité, la notion de cybersécurité regroupe l’ensemble des lois, dispositifs, technologies, concepts, politiques et autres méthodes de gestion des risques ayant pour but de garantir la sécurité sur le Web et dans toutes ses utilisations. Elle doit donc occuper une importante partie de l’industrie 4.0, dans laquelle tout est connecté. La cobotique Cela désigne le domaine de la collaboration ente l’homme et le robot, désigné par le mot “cobot”. Ce modèle place en son centre la coopération et se distingue par l’intervention humaine. Le cobot est alors considéré comme un véritable assistant. Ainsi, il peut apprendre des tâches, assister la production, aider à rendre les tâches moins pénibles, et laisser l’opérateur humain s’adonner à des tâches à plus forte valeur ajoutée. La fabrication additive ou impression 3D Elle constitue les procédés permettant de fabriquer des objets physiques à partir de leur version numérique, en

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  • Les 6 plus gros scandales de l’industrie alimentaire

    Catégorie : Industrie

    Par Margot Montagner

    Le 3 mai 2022

    Aujourd’hui, le sujet des rappels liés à des contaminations fait la une des médias. En cause, deux scandales de l’industrie alimentaire récents : les pizzas Fraich’Up de la marque Buitoni (groupe Nestlé) contaminées par la bactérie E.coli et celle des chocolats Kinder (groupe Ferrero) par la salmonelle. Ces récentes affaires nous montrent que l’industrie alimentaire n’a pas fini d’être au cœur d’affaires qui menacent la santé des consommateurs. Cela malgré le renforcement des normes et les précautions prises par les usines. Entre les plus médiatisés et d’autres moins connus, voici une liste de quelques scandales alimentaires en France, en Europe et à travers le monde : Les scandales de l’industrie alimentaire les plus récents : Fraich’Up et Kinder Des traces de salmonelle dans les Kinder Depuis fin mars, un rapport de cause à effet entre des cas de salmonelle et la consommation d’œufs Kinder (groupe Ferrero) fait du bruit à travers l’Europe. Silencieux au début, Ferrero a ensuite avoué que la contamination venait bel et bien de leurs produits, fabriqués dans l’usine d’Arlon en Belgique, où un incident sanitaire avait eu lieu le 15 décembre 2021. L’AFSCA (L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire) a donc alerté les consommateurs et a fait fermer l’usine. Elle a aussi obligé l’entreprise à mettre en place un rappel massif des productions des 5 derniers mois. Les pizzas Fraich’Up contaminées par E.coli Le 18 mars, Buitoni (groupe Nestlé), avait appelé ses consommateurs à jeter les pizzas récemment achetées de leur gamme Fraich’Up, et de ne surtout pas les manger. En effet, les pizzas étaient soupçonnées d’être contaminées par Escherichia coli (E.coli). C’est une bactérie qui cause notamment des maux d’estomac mais qui peut s’avérer plus virulente chez les enfants. Désormais, 75 cas ont été confirmés. 48 d’entre eux sont des enfants dont 2 en sont décédés. Les cas sont graves, notamment celui de la petite Léna, 12 ans, actuellement dans un état végétatif suite à la consommation en famille d’une pizza Fraich’Up. Le 6 avril, le préfet du Nord a annoncé la fermeture du site de production de Caudry jusqu’à nouvel ordre. Une enquête a aussi été ouverte pour « homicide involontaire », « mise en danger d’autrui » et « tromperie ». Autre scandale avec la bactérie E.coli Ce n’est pas la première fois que la bactérie E.coli est au centre de l’attention et rend malade plusieurs personnes : dans le nord de la France en 2007, huit enfants ont été hospitalisés suite à cette grave infection. A l’origine : des steaks de la marque Steak Country, distribuée par Lidl. Nolan, 8 ans à l’époque du scandale, gardera à vie de lourdes séquelles en ayant perdu 90% de sa motricité. Des boulons, des vis et autres corps étrangers dans de la nourriture pour bébé Non vous ne rêvez pas, cela a bien eu lieu ! En 2018 et 2019, la société Elior dont l’usine se trouve dans le Val-de-Marne, spécialisée dans la restauration collective a reconnu des “dysfonctionnements” dans la préparation de purées pour bébé. Le drame a été évité de justesse, plusieurs crèches ont retrouvé des corps étrangers dans la nourriture pour bébé. Entre autres; des boulons, du film plastique, des vis ou encore de la céramique, tous reportés, photo à l’appui. L’usine du Val de Marne a donc fait l’objet d’inspections de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations), et a depuis mis en place un plan d’action strict pour permettre un meilleur respect des règles en vigueur et des cahiers des charges. L’affaire Lactalis : du lait contaminé Lactalis est le leader mondial de l’industrie des produits laitiers, le groupe détient des marques phares telles que Président, Galbani, Lactel, Bridélice, Rondelé et de nombreuses autres. Un scandale a éclaté en 2017, quand il a été révélé que du lait infantile avait été contaminé par la salmonelle. 37 nourrissons ont donc contracté la salmonellose, une maladie plutôt bénigne pour les adultes, mais qui peut s’avérer bien plus grave pour les enfants ! L’entreprise a déclaré ne pas être au courant que ce virus circulait dans l’usine, bien que des traces plus anciennes aient été ensuite retrouvées. Le manque de sérieux des autocontrôles, et un mauvais respect des normes d’hygiène sont reprochés à l’entreprise. Cependant, le scandale ne s’arrête pas là. Au même moment, Lactalis était aussi au cœur d’une autre polémique, accusée notamment par le Canard Enchaîné d’avoir sciemment écoulé 8 000 tonnes de lait en poudre, au risque de contaminer les consommateurs à la salmonelle. De la viande de cheval dans les lasagnes Findus Si pour vous le slogan de Findus rime encore avec “le cheval c’est génial”, c’est que vous n’avez pas échappé à la vague médiatique qu’a créée la fraude à la viande de cheval ! De la viande équine, d’origine française, s’est ainsi retrouvée dans la composition de plusieurs plats préparés, en France, mais aussi au Royaume-Uni, en Allemagne, en Suisse, en Suède ou encore en Norvège. Près de 4,5 millions de produits de la marque Findus (groupe Nestlé) sensés être composés de viande bovine ont été concernés. Cette affaire a lourdement mis en lumière les moyens de production de plats préparés et a remis en question les législations sur l’acheminement et la traçabilité des viandes et autres matières premières. Même si la consommation de viande équine ne présente à priori pas de risque pour la santé, la nature frauduleuse de celle utilisée dans cette affaire a lourdement inquiété les pays concernés et relève d’une tromperie sur la marchandise. La maladie de la vache folle C’est l’un des drames de l’industrie alimentaire les plus connus, il s’agissait en effet de l’un des scandales de ce type les plus médiatisés à l’époque. Apparue en 1986 au Royaume-Uni, la maladie de la “vache folle”, aussi appelée “ESB” (encéphalopathie spongiforme bovine) s’est peu à peu répandue jusqu’à toucher près de 200 000 bovins et 200 humains en Europe. Son origine serait due à des farines animales (substance produite à partir des parties animales non consommées par l’Homme tel que les carcasses

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  • 12 inventions qui ont révolutionné l’industrie au fil du temps

    Catégorie : Industrie

    Par Margot Montagner

    Le 3 mai 2022

    Depuis les première civilisations, l’humanité voit son quotidien bercé par des découvertes et inventions, qui font progresser la société. On retrouve par exemple l’invention révolutionnaire de la roue, 3500 ans avant J.-C., par les Sumériens, ou encore l’invention du moulin à eau à roue verticale en Orient au 1er siècle av. J.-C. Les premières inventions majeures ont permis le développement de l’agriculture dans nos sociétés puis celui de l’industrie grâce aux découvertes postérieures et à l’amélioration des techniques déjà existantes. Retour sur les inventions qui ont révolutionné l’industrie, et par extension notre quotidien. Première révolution industrielle La première révolution industrielle correspond à la période entre les années 1760 et 1840. La société, jusqu’alors centrée sur l’agriculture et l’artisanat, se voit intégrer de nouveaux modes de fabrication par l’industrialisation. Cela la bouleverse totalement et introduit de nouveaux modes de vies. Les secteurs les plus valorisés sont : l’industrie textile, la vapeur, la métallurgie, ainsi que le bateau comme moyen de transport. La machine à vapeur par James Watt En 1769, James Watt fait breveter son invention : il s’agit de la première machine à vapeur. Pour la créer, il s’est associé à l’entrepreneur Matthew Boulton et se sont inspirés des travaux sur le même thème de Thomas Newcomen. De 1776 à 1800, Watt et Boulton perfectionnent leur machine. Ils obtiennent ainsi un quasi monopole sur le marché en donnant à la machine à vapeur beaucoup d’utilisations. La machine à filer semi-automatique par Samuel Crompton En 1779, Samuel Crompton combine le fonctionnement de deux machines à filer déjà existantes (la spinning jenny et le water frame) en utilisant l’énergie hydraulique pour produire un fil à tisser beaucoup plus résistant et de meilleure qualité. La mule-jenny devient donc le symbole de cette époque et de la croissance significative de la production de fil. Cette invention qui a révolutionné l’industrie est aujourd’hui conservée au Musée des Arts et Métiers à Paris. Le bateau a vapeur de Robert Fulton Nombreux sont ceux qui ont tenté de faire fonctionner un bateau à vapeur (ex : Denis Papin avec ses travaux sur la vapeur, puis Claude Jouffroy d’Abbans avec son Palmipède), mais Robert Fulton fut le premier à réussir. En 1801, il crée le Nautilus : le premier véritable sous-marin de l’histoire. En 1807, il construit le Clermont, un bateau à vapeur qui réalisera un trajet de 300 miles en plus de 60 heures (de New-York à l’Albany), une première pour l’époque ! Suite à cet exploit, la commercialisation du bateau à vapeur s’est étendue et démocratisée, d’abord en Amérique puis en Europe quelques années après. Seconde révolution industrielle Vers 1880 commence la seconde révolution industrielle. Elle se caractérise par l’utilisation et la maîtrise de l’électricité, ainsi que le développement considérable des chemins de fer et de la sidérurgie. Ces avancées mènent à une industrialisation encore plus forte de la société. Le courant alternatif par Nikola Tesla Nikola Tesla était un inventeur de génie, ayant déposé plus de 900 brevets. Il crée en 1883 le premier moteur à induction à courant alternatif, puis se rend aux États-Unis pour travailler aux côtés de Thomas Edison. Leur entente se teinte ensuite de rivalité : Edison défend l’utilisation du courant continu, alors que Tesla lui suggère de se tourner vers le courant alternatif. Suite à de longs débats, Tesla démissionne pour créer son entreprise : la Tesla Electric Light & Manufacturing. On lui doit aujourd’hui des inventions majeures, qui occupent notre quotidien ainsi que celui de l’industrie, telles que : le courant alternatif, la première télécommande (alors appelée teleautomaton), la tour de Tesla (première utilisation des ondes radio, dont l’invention est attribuée à tort à Guglielmo Marconi), la turbine à disques, et bien d’autres. Le courant continu de Thomas Edison Autre inventeur de génie, ami puis rival de Nikola Tesla, Thomas Edison a déposé au cours de sa vie plus de 1000 brevets. En 1879, il change la manière dont la population s’éclaire en perfectionnant la lampe à incandescence. Mais ce n’est pas sa seule invention, on compte aussi par exemple le phonographe (1977), le kinétographe (1891), le premier studio de production de films (1893), ou encore la lampe fluorescente (1895), ainsi que la première centrale électrique à charbon. Mais son œuvre la plus connue reste sa maîtrise du courant continu, dont il était un fervent défenseur. Il a passé beaucoup de temps à démontrer son inoffensivité pour l’homme. Le “Fordisme” d’Henri Ford Au début du XXème siècle, Henry Ford crée une nouvelle manière d’opérer dans les usines. Il popularise le travail à la chaîne et les lignes de montage, notamment pour concevoir son modèle iconique Ford T. Il s’inspire du taylorisme, modèle créé par Frederick Winslow Taylor. Ce modèle a largement participé à un gain de productivité qui répondait à une demande de production de masse. Il a cependant rapidement montré ses limites. Il s’est alors éteint petit à petit suite à la période des “Trente Glorieuses” et à ses nombreuses critiques. Troisième révolution industrielle Ici, les évolutions ont surtout été dans le domaine de l’informatique et des communications. Ces inventions ont premièrement impacté l’industrie, avant qu’elles ne se démocratisent dans la vie quotidienne. Le Spanning Tree Protocol de Radia Perlman Radia Perlman était, dans les années 70, l’une des seules femmes qui travaillaient sur la création d’Internet. Elle est notamment connue pour avoir mis au point le Spanning Tree Protocol (STP), servant à désactiver les liens qui peuvent créer une boucle dans un réseau. Radia a reçu de nombreuses récompenses pour ses travaux. En 2004, la Silicon Valley Intellectual Property Law Association l’a nommée Inventeur de l’année . Aujourd’hui, beaucoup la surnomment la « mère d’Internet. La création de Microsoft par Bill Gates Comment parler d’avancées technologiques sans mentionner le nom de Bill Gates, le fondateur de Microsoft ? Juste après avoir développé l’Altaïr BASIC, deux étudiants d’Harvard fondent Micro-Soft (plus tard renommé Microsoft) en 1975 : il s’agit de Bill Gates et de Paul Allen. Puis, alors que les ordinateurs portables se popularisent, les premières versions de

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