Catégorie : Industrie

  • L’importance des compétences douces chez les ingénieurs

    Catégorie : Recrutement

    Par Vladimir Rigolet

    Le 13 juillet 2023

    Dans l’univers compétitif des ingénieurs, où la maîtrise technique est souvent vue comme le summum de la réussite, les compétences douces – ou soft skills – sont parfois négligées. Cependant, au-delà de la maîtrise des sciences et de l’expertise technique, l’ingénieur moderne doit posséder un ensemble diversifié de compétences interpersonnelles. Dans cet article, nous explorerons l’importance de ces compétences douces dans la profession d’ingénieur. Comprendre les compétences douces Tout d’abord, il est important de comprendre ce que signifient les compétences douces. Elles se réfèrent à une série de traits de caractère, d’habitudes sociales, de compétences en communication et de traits émotionnels qui déterminent notre capacité à interagir harmonieusement avec les autres. Elles comprennent des qualités comme le leadership, la capacité à travailler en équipe, la résilience, l’empathie et l’intelligence émotionnelle. Le rôle des compétences douces dans l’ingénierie Dans l’ingénierie, ces compétences sont souvent sous-estimées par rapport aux compétences techniques, appelées aussi hard skills. Cependant, l’importance des compétences douces ne doit pas être minimisée. En fait, ces compétences sont devenues de plus en plus pertinentes dans un monde en constante évolution et hyperconnecté. Faciliter la collaboration et le travail d’équipe L’ingénierie est un domaine qui exige une collaboration étroite avec diverses parties prenantes – collègues, clients, fournisseurs, pour ne nommer que quelques-uns. Une communication efficace, la capacité à travailler en équipe, et un bon esprit d’équipe sont essentiels pour faciliter cette interaction. Sans ces compétences douces, même le meilleur ingénieur risque de rencontrer des difficultés pour faire passer ses idées. Améliorer la résolution de problèmes et l’innovation L’ingénierie est aussi un domaine de résolution de problèmes. Les compétences douces comme la pensée critique, la créativité et l’adaptabilité sont cruciales pour comprendre les problèmes sous différents angles, proposer des solutions innovantes et s’adapter à des situations changeantes. Favoriser le leadership Le leadership est une autre compétence douce vitale pour les ingénieurs. Un bon leader n’est pas seulement quelqu’un qui dirige, mais quelqu’un qui inspire, motive, et soutient son équipe. Des compétences comme l’empathie, la résilience et l’intelligence émotionnelle peuvent aider à développer un style de leadership efficace. Les compétences oubliées De nombreuses compétences sont facilement oubliées des recruteur, c’est le cas de la communication, importante pour s’exprimer de manière claire et précise, aussi bien à l’oral qu’à l’écrit. La flexibilité et l’adaptabilité, compétence essentielle dans un monde en constante évolution. Elles font référence à la capacité d’accepter et de s’adapter à des situations changeantes, et d’ajuster ses plans et ses stratégies en conséquence. Mais aussi la créativité, compétence trop peu prise en compte car elle aide à penser de manière innovante et à proposer des idées originales. Elle est particulièrement importante pour les tâches de résolution de problèmes et de développement de produits. La valeur des compétences douces dans le marché du travail Les employeurs reconnaissent de plus en plus l’importance des compétences douces chez les ingénieurs. Selon une étude du Wall Street Journal, 92% des dirigeants ont déclaré que les compétences douces sont aussi importantes, voire plus importantes, que les compétences techniques. Les ingénieurs qui possèdent ces compétences sont souvent plus aptes à s’adapter à un environnement de travail en constante évolution, à gérer les relations interpersonnelles et à assumer des rôles de leadership. Conclusion L’importance des compétences douces chez les ingénieurs ne doit pas être sous-estimée. Elles font partie des erreurs communes lors des recrutements. Alors que la maîtrise technique est indéniablement cruciale, l’aptitude à communiquer, collaborer, diriger et résoudre des problèmes de manière créative est tout aussi importante. C’est la combinaison de ces compétences douces et dures qui fait d’un ingénieur un véritable atout pour toute organisation. Ainsi, dans notre quête de perfectionnement et de réussite professionnelle, n’oublions pas de développer et de valoriser ces compétences essentielles.

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  • Les 10 erreurs de recrutement communes à éviter dans l’industrie

    Catégorie : Recrutement

    Par Vladimir Rigolet

    Le 11 juillet 2023

    Le recrutement dans le secteur industriel est un processus délicat. Les employeurs doivent trouver des candidats ayant non seulement les compétences techniques nécessaires, mais aussi les aptitudes à travailler efficacement au sein d’équipes, à résoudre des problèmes complexes et à s’adapter rapidement aux nouvelles technologies et procédures. Pourtant, il est fréquent que des erreurs soient commises durant le processus de recrutement. Dans cet article, nous examinerons les erreurs les plus courantes et comment les éviter. Erreur n°1 : Ne pas avoir une description de poste claire Avant même de commencer à chercher des candidats, il est crucial de définir précisément le rôle à pourvoir. Une description de poste floue ou incomplète peut attirer des candidats inappropriés, ce qui entraîne une perte de temps pour toutes les parties concernées. Assurez-vous d’inclure les responsabilités clés, les compétences requises et les qualifications nécessaires. Erreur n°2 : Se focaliser uniquement sur les compétences techniques Dans l’industrie, les compétences techniques sont incontestablement importantes. Cependant, se focaliser uniquement sur elles au détriment des compétences douces est une erreur courante. Des compétences comme la communication, le travail en équipe et la capacité à résoudre des problèmes sont tout aussi essentielles pour un candidat réussi. Erreur n°3 : Ne pas vérifier les références Les références sont une source précieuse d’informations sur les compétences, les performances passées et le comportement d’un candidat. Ne pas prendre le temps de les vérifier peut conduire à des erreurs de recrutement coûteuses. Erreur n°4 : Ignorer l’ajustement culturel Chaque entreprise a sa propre culture et ses valeurs. Un candidat qui ne correspond pas à cette culture peut avoir du mal à s’intégrer et à travailler efficacement, même s’il possède les compétences techniques requises. Il est donc important d’évaluer l’ajustement culturel lors du processus de recrutement. Erreur n°5 : Se précipiter Le recrutement peut être un processus long et parfois frustrant. Cependant, se précipiter pour remplir un poste peut conduire à des erreurs. Prenez le temps d’examiner soigneusement chaque candidat, de mener des entretiens approfondis et de vérifier les références. Il vaut mieux attendre un peu plus longtemps pour trouver le bon candidat que de se précipiter et de faire une erreur de recrutement. Erreur n°6 : Négliger la diversité Les entreprises qui négligent la diversité dans leurs processus de recrutement passent à côté de nombreux avantages. La diversité, qu’elle soit de genre, d’âge, de race, de culture ou de compétences, apporte de nouvelles perspectives et peut stimuler l’innovation et la créativité. Elle peut également aider à améliorer la satisfaction et la fidélité des employés en créant un environnement de travail plus inclusif et respectueux. Erreur n°7 : Ne pas impliquer suffisamment l’équipe L’implication de l’équipe actuelle dans le processus de recrutement peut être un moyen efficace d’évaluer l’ajustement culturel et la compatibilité entre les candidats et l’équipe. L’omission de cette étape peut entraîner des problèmes de communication et de coopération une fois que le nouveau membre est intégré à l’équipe. Erreur n°8 : Ne pas suivre les tendances actuelles du recrutement Les tendances du recrutement changent constamment, et il est essentiel pour les recruteurs de rester à jour. Par exemple, l’utilisation de la technologie dans le recrutement, comme l’intelligence artificielle, les chatbots, et les plateformes de recrutement en ligne, est une tendance croissante qui peut faciliter le processus de recrutement et attirer des candidats plus qualifiés. Erreur n°9 : Ne pas fournir de feedback aux candidats Le feedback est non seulement bénéfique pour les candidats, mais aussi pour l’entreprise. Il améliore l’image de l’entreprise, renforce les relations et peut aider à attirer des candidats de haute qualité à l’avenir. Ne pas fournir de feedback peut donner une image négative de votre entreprise. Erreur n°10 : Ne pas prendre en compte l’évolution des attentes des candidats Les attentes des candidats évoluent avec le temps. Aujourd’hui, de nombreux candidats recherchent des entreprises qui offrent une bonne culture d’entreprise, des opportunités de développement personnel et professionnel, un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et qui prennent en compte des préoccupations telles que le développement durable. Ignorer ces attentes peut vous faire manquer des candidats talentueux. Conclusion Le recrutement dans l’industrie est un défi de taille, mais en évitant ces erreurs courantes, vous pouvez augmenter vos chances de trouver le candidat idéal. N’oubliez pas qu’un processus de recrutement efficace nécessite du temps, de la patience et une bonne dose de diligence. Enfin, afin d’avoir un recrutement efficace et rapide, il est aussi important d’attirer et de savoir fidéliser les talents.

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  • Les 10 métiers de l’industrie les plus recherchés en 2023

    Catégorie : Recrutement

    Par Vladimir Rigolet

    Le 23 mai 2023

    L’industrie est un secteur en constante évolution, stimulé par les avancées technologiques, l’émergence de nouvelles méthodes de production et une demande croissante de produits et services de haute qualité. En 2023, de nombreux métiers de l’industrie connaissent une forte demande en termes de recrutement. Voici les dix postes les plus recherchés. 1. Ingénieur en Intelligence Artificielle L’ingénieur en intelligence artificielle est l’un des métiers les plus recherchés en 2023, principalement en raison de l’importance croissante de l’IA dans presque tous les secteurs de l’industrie. L’IA est utilisée pour optimiser les processus de production, améliorer la qualité des produits, prédire la demande, et même pour développer de nouveaux produits et services. Ces applications de l’IA peuvent conduire à des gains d’efficacité significatifs, à une réduction des coûts, et à une amélioration de la compétitivité. Cependant, l’exploitation de ces technologies nécessite des compétences spécialisées en matière de développement de modèles d’IA, d’analyse de données, et de mise en œuvre de systèmes d’IA. Par conséquent, la demande pour des ingénieurs en intelligence artificielle continue d’augmenter alors que les entreprises cherchent à tirer le meilleur parti de ces technologies. 2. Technicien de maintenance Le métier de technicien de maintenance est parmi les plus recherchés en 2023 en raison de l’importance cruciale de maintenir les équipements et les systèmes de production en bon état de fonctionnement. Dans le contexte de l’industrie 4.0, où les processus de production reposent de plus en plus sur des technologies avancées comme la robotique et l’automatisation, une panne ou un dysfonctionnement peut avoir des conséquences significatives en termes de temps d’arrêt, de coûts et de qualité du produit. Les techniciens de maintenance sont donc essentiels pour prévenir ces problèmes, diagnostiquer et réparer rapidement les pannes et optimiser l’efficacité des équipements. De plus, avec l’évolution rapide des technologies, la demande pour des techniciens capables de travailler avec les systèmes les plus récents et les plus sophistiqués ne cesse de croître. 3. Ingénieur en cybersécurité Le métier d’ingénieur en cybersécurité est l’un des plus recherchés en 2023 dans l’industrie, principalement en raison de l’importance croissante de la sécurité des données dans un monde de plus en plus numérisé. Avec l’adoption généralisée des technologies numériques dans l’industrie, les entreprises sont confrontées à des risques de plus en plus grands en matière de cyberattaques, de vols de données et de perturbations des systèmes. Les ingénieurs en cybersécurité jouent un rôle crucial dans la protection des infrastructures numériques, la prévention des cyberattaques et la réponse aux incidents de sécurité. En outre, la réglementation en matière de protection des données et de cyber-sécurité est de plus en plus stricte, ce qui augmente encore la demande de professionnels qualifiés dans ce domaine. 4. Opérateur robotique Le poste d’opérateur robotique est un des métiers les plus recherchés dans l’industrie en 2023, principalement en raison de l’adoption croissante de l’automatisation et de la robotique dans les processus de production. Les robots sont de plus en plus utilisés pour effectuer des tâches répétitives, dangereuses ou de haute précision, améliorant ainsi l’efficacité, la sécurité et la qualité de la production. Cependant, ces systèmes nécessitent des professionnels qualifiés pour les programmer, les opérer et les maintenir. De plus, avec l’essor de la robotique collaborative, où les robots et les humains travaillent côte à côte, la demande pour des opérateurs robotiques capables de gérer ces interactions de manière sûre et efficace est en constante augmentation. 5. Data Scientist Le métier de Data Scientist est l’un des plus recherchés en 2023 en raison de l’explosion des données générées par l’industrie et de la nécessité croissante d’en tirer des insights significatifs. Dans un monde de plus en plus numérisé, les entreprises ont besoin de comprendre et d’exploiter les données pour optimiser leurs processus, améliorer leur efficacité et prendre des décisions éclairées. Les Data Scientists jouent un rôle clé en transformant ces vastes ensembles de données en informations utiles, en identifiant des tendances, en modélisant des scénarios futurs et en fournissant des recommandations basées sur des preuves. Leur expertise est essentielle pour aider les entreprises à rester compétitives dans un environnement commercial de plus en plus axé sur les données. 6. Ingénieur en énergies renouvelables Avec la pression croissante pour réduire l’impact environnemental de l’industrie, il y a une forte demande pour les ingénieurs spécialisés dans les énergies renouvelables. Leur travail consiste à développer et à mettre en œuvre des solutions énergétiques durables. Que ce soit pour la conception de systèmes d’énergie solaire, éolienne, hydroélectrique, ou pour l’optimisation de l’efficacité énergétique des processus industriels, les compétences des ingénieurs en énergies renouvelables sont devenues indispensables. Cette tendance est renforcée par les réglementations gouvernementales et la pression des consommateurs pour des produits et services plus respectueux de l’environnement. 7. Technicien en impression 3D Le rôle de technicien en impression 3D est devenu l’un des métiers les plus recherchés de l’industrie en 2023 en raison de l’adoption croissante de cette technologie dans divers secteurs. L’impression 3D offre une flexibilité de production sans précédent, permettant la fabrication rapide de prototypes, la production en petites séries, et même la création de pièces complexes qui seraient difficiles, voire impossibles, à réaliser avec des méthodes de fabrication traditionnelles. De plus, elle ouvre la voie à la personnalisation de masse, où chaque produit peut être adapté aux besoins spécifiques du client. Compte tenu de ces avantages, de plus en plus d’entreprises investissent dans l’impression 3D, ce qui crée une forte demande pour des techniciens qualifiés capables de gérer et d’optimiser ces processus. 8. Ingénieur en nanotechnologie Les nanotechnologies offrent de nouvelles possibilités dans de nombreux secteurs de l’industrie. Les ingénieurs en nanotechnologie travaillent sur l’application de ces technologies à l’échelle atomique pour développer de nouveaux matériaux et processus. L’ingénieur en nanotechnologie est l’un des métiers les plus recherchés dans l’industrie en raison de l’énorme potentiel que cette technologie représente. Les nanotechnologies, en manipulant la matière à l’échelle atomique, ouvrent la voie à la création de nouveaux matériaux et produits avec des propriétés améliorées, comme une plus grande résistance, une meilleure conductivité, ou des capacités

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  • Maintenance prédictive, qu’est-ce que c’est ?

    Catégorie : Recrutement

    Par Vladimir Rigolet

    Le 16 mai 2023

    Dans un monde de plus en plus connecté et numérisé, la maintenance prédictive est devenue une stratégie incontournable pour de nombreuses industries. Mais qu’est-ce que la maintenance prédictive exactement, et comment peut-elle transformer votre entreprise ? Plongeons dans ce sujet fascinant. La maintenance prédictive : définition  La maintenance prédictive est une approche de gestion de la maintenance des équipements qui utilise des technologies de surveillance et de diagnostic pour évaluer en temps réel l’état des machines et prédire quand elles pourraient nécessiter une maintenance. Cela se fait généralement à l’aide de capteurs qui surveillent des paramètres spécifiques tels que la température, les vibrations, la pression, etc. Ces données sont ensuite analysées, souvent à l’aide d’algorithmes basés sur l’intelligence artificielle ou le machine learning, pour identifier les modèles et les tendances qui peuvent indiquer une défaillance potentielle. L’objectif de la maintenance prédictive est de permettre aux entreprises d’effectuer des interventions de maintenance de manière proactive, avant que les pannes ou les problèmes ne surviennent. Cela peut aider à minimiser les temps d’arrêt inattendus, à améliorer l’efficacité de la production, à prolonger la durée de vie des équipements et à réduire les coûts de maintenance. Comment ça fonctionne ? La maintenance prédictive repose sur trois éléments clés : la collecte de données, l’analyse de données et l’intervention. Collecte de données : Des capteurs placés sur les équipements collectent une variété de données, comme la température, la vibration, la pression, etc. Ces données sont ensuite transmises en temps réel à un système centralisé pour analyse. Analyse de données : Des algorithmes avancés, souvent basés sur l’intelligence artificielle (IA) ou le machine learning, analysent ces données pour détecter les anomalies et les tendances qui pourraient indiquer une défaillance future. Intervention : Lorsqu’un risque de panne est détecté, le système alerte les équipes de maintenance qui peuvent alors intervenir pour résoudre le problème avant qu’il n’entraîne une panne de l’équipement. Les avantages de la maintenance prédictive La maintenance prédictive présente plusieurs avantages significatifs pour les entreprises, notamment : Réduction des temps d’arrêt : En identifiant les problèmes potentiels avant qu’ils ne provoquent des pannes, la maintenance prédictive permet de planifier les réparations de manière à minimiser l’impact sur la production. Cela peut réduire considérablement les temps d’arrêt imprévus et améliorer l’efficacité de la production. Augmentation de la durée de vie des équipements : En détectant les problèmes à un stade précoce, il est souvent possible de réaliser des réparations mineures qui préviennent des dommages plus importants. Cela peut prolonger la durée de vie des équipements et retarder la nécessité de remplacements coûteux. Optimisation des ressources de maintenance : Plutôt que de suivre un calendrier de maintenance basé sur le temps, qui peut conduire à des réparations inutiles, la maintenance prédictive permet d’adapter les interventions de maintenance aux besoins réels des équipements. Cela peut réduire le gaspillage de pièces de rechange et améliorer l’utilisation du personnel de maintenance. Amélioration de la sécurité : En réduisant le risque de pannes imprévues, la maintenance prédictive peut également améliorer la sécurité sur le lieu de travail. Les défaillances d’équipement peuvent souvent créer des situations dangereuses, donc les prévenir peut aider à protéger le personnel. Prévisibilité accrue : Avec une meilleure compréhension de l’état des équipements et une plus grande capacité à prévoir les problèmes potentiels, les entreprises peuvent planifier plus efficacement leurs opérations, en tenant compte des besoins de maintenance futurs. Economies de coûts : Bien que la mise en place d’un système de maintenance prédictive puisse nécessiter un investissement initial, les économies réalisées grâce à la réduction des temps d’arrêt, à l’optimisation des ressources de maintenance et à l’augmentation de la durée de vie des équipements peuvent souvent compenser ces coûts et conduire à un retour sur investissement positif. Pour quelle genre d’entreprise se destine la maintenance prédictive ? La maintenance prédictive peut être bénéfique pour une large gamme d’entreprises, mais elle est particulièrement utile pour celles qui dépendent fortement d’équipements coûteux et complexes pour leurs opérations. Elle est applicable dans les secteurs tels que : L’industrie manufacturière : Les entreprises de fabrication qui utilisent des machines complexes pour produire des biens peuvent bénéficier énormément de la maintenance prédictive. Les temps d’arrêt imprévus peuvent être coûteux et avoir un impact négatif sur la productivité et la rentabilité. L’industrie énergétique : Les entreprises du secteur de l’énergie, comme les compagnies pétrolières et gazières, les centrales électriques et les entreprises d’énergies renouvelables, peuvent utiliser la maintenance prédictive pour surveiller l’état de leurs équipements et prévenir les pannes. L’industrie des transports : Les entreprises de transport, qu’il s’agisse d’aviation, de chemin de fer ou de transport routier, peuvent utiliser la maintenance prédictive pour surveiller l’état de leurs véhicules et prévenir les problèmes avant qu’ils ne provoquent des retards ou des problèmes de sécurité. L’industrie de la santé : Les hôpitaux et autres établissements de santé peuvent l’utiliser pour surveiller l’état des équipements médicaux essentiels et prévenir les pannes qui pourraient affecter la prestation des soins. L’industrie minière : Les entreprises minières, qui dépendent fortement de machines lourdes et coûteuses, peuvent l’utiliser pour minimiser les temps d’arrêt et maximiser la productivité. L’industrie de la technologie : Les centres de données, les entreprises de télécommunications et d’autres entreprises technologiques peuvent utiliser la maintenance prédictive pour surveiller l’état de leurs infrastructures et prévenir les pannes qui pourraient causer des interruptions de service. En fin de compte, toute entreprise qui utilise des machines et des équipements dans ses opérations peut potentiellement bénéficier de la maintenance prédictive. L’avenir de la maintenance prédictive L’avenir de la maintenance prédictive semble prometteur, notamment grâce aux avancées technologiques en matière d’intelligence artificielle (IA), d’Internet des objets (IoT) et de Big Data. L’IA et le Machine Learning continueront d’y jouer un rôle de plus en plus important. Ces technologies peuvent aider à identifier des modèles complexes dans les données qui peuvent être difficiles à détecter autrement. En outre, à mesure que ces systèmes apprennent et s’adaptent, ils peuvent améliorer leur précision et leur efficacité dans la prédiction des problèmes d’équipement.

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  • Industrie : 5 conseils pour attirer et fidéliser les talents

    Catégorie : Recrutement

    Par Vladimir Rigolet

    Le 11 mai 2023

    1) Des conditions de travail attractives pour attirer les talents Offrir des conditions de travail attractives est un moyen efficace d’attirer et de fidéliser les talents, car les employés recherchent un environnement de travail où ils se sentent valorisés et respectés. Des salaires compétitifs, des horaires de travail flexibles, des avantages sociaux tels que des assurances maladie, des congés payés et des programmes de formation professionnelle, ainsi qu’un environnement de travail sûr et sain, sont des facteurs clés qui contribuent à la satisfaction et à l’engagement des employés. Les employés apprécient également des conditions de travail qui favorisent l’équilibre vie professionnelle-vie privée, telles que des politiques de télétravail et des horaires de travail plus flexibles. Les entreprises qui offrent ces avantages peuvent non seulement attirer les meilleurs talents, mais également retenir leur personnel existant en augmentant leur niveau de satisfaction et leur loyauté envers l’entreprise. 2) Favoriser la culture d’entreprise pour attirer et fidéliser les talents Les employés ont besoin de sentir qu’ils font partie de quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes. Il est important de les emmener sur un projet, quelque chose de formateur et d’engageant. Travailler dans le seul but de se faire de l’argent n’est pas engageant, les employés peuvent partager la mission de l’entreprise. Ainsi, un employé motivé par l’objectif de l’entreprise sera d’autant plus motivé dans son travail.  Si aujourd’hui l’entreprise SpaceX fait autant rêver c’est que Elon Musk a réussi à engager ses employés dans un projet unique, Aller sur Mars. En faisant ça, Elon arrive à motiver et à engager ses employés, car le travail est bien au-delà qu’un simple salaire et avantages.  Alors bien évidemment, toutes les entreprises n’ont pas des projets aussi gros que SpaceX, mais il est toutefois possible d’engager sur de multiples projets et missions. L’objectif est de créer une sorte de mantra que les employés peuvent partager, en se sentant inclus et qui les motive. Par exemple, pour une entreprise de production d’acier écologique, leur but peut être de “Devenir un acteur majeur d’une industrie plus responsable et bouleverser l’industrie traditionnelle”. C’est alors d’autant plus engageant, pour les salariés de travailler dans un but d’avoir un réel impact pour la société.  Au-delà d’une mission, il est important de développer une culture d’entreprise solide qui valorise les contributions individuelles et collectives, les interactions positives, les valeurs de l’entreprise, ainsi que l’innovation et l’amélioration continue.  3) Investir dans la formation et le développement professionnel  Le développement professionnel se place de plus en plus comme un nécessaire pour les talents lorsqu’ils cherchent un travail. Au delà de la question « qu’est-ce que vous pouvez apporter à l’entreprise » lors d’un entretien d’embauche, la question se retourne. Qu’est-ce que l’entreprise peut leur apporter ? Investir dans la formation et le développement professionnel est crucial pour maintenir un personnel compétent et performant, et pour stimuler l’innovation au sein de l’entreprise. Les employés ont besoin de se sentir valorisés et de savoir qu’ils ont des perspectives d’avenir au sein de l’entreprise. En offrant des opportunités de formation et de développement professionnel, les employés peuvent acquérir de nouvelles compétences et de nouvelles connaissances, améliorer leur performance au travail et ainsi contribuer davantage à l’entreprise. Cela peut également renforcer leur sentiment d’appartenance et leur engagement envers l’entreprise, les aidant à rester motivés et à développer une carrière à long terme au sein de l’entreprise. En investissant dans la formation et le développement professionnel, les entreprises peuvent également renforcer leur marque employeur et attirer des talents qui cherchent des opportunités de croissance et de développement personnel dans leur travail. 4) Favoriser la communication pour éviter un turnover élevé La communication est un des points majeurs pour fidéliser les talents. Les employés sont avant tout des humains qui ont besoin d’échange et de sentir écouté et compris. Organiser régulièrement des réunions d’équipe, des entretiens individuels, des sondages d’opinion et des boîtes à idées peuvent aider à recueillir des commentaires et des suggestions des employés.  Il est tout autant important pour les employés d’être motivés. Il faut savoir le dire quand le travail est bien effectué. Féliciter les employés peut être très motivant, ce qui peut encourager les employés à s’engager davantage.  5) Offrir des avantages supplémentaires pour fidéliser les talents Les avantages supplémentaires tels que des programmes de bien-être, des activités de team building, des événements sociaux et des activités de volontariat peuvent aider à créer une culture de travail positive et améliorer l’expérience globale des employés au travail et renforcer leur engagement envers l’entreprise.  Ces avantages peuvent aider à créer un environnement de travail positif, à renforcer les relations entre collègues, à réduire le stress au travail, à améliorer la santé mentale et physique des employés et à promouvoir une culture de travail saine.  Les employés qui se sentent valorisés et qui apprécient leur environnement de travail ont tendance à être plus productifs, à rester plus longtemps dans l’entreprise et à être des ambassadeurs positifs pour l’entreprise, ce qui peut aider à attirer de nouveaux talents. Les avantages supplémentaires peuvent également renforcer la réputation de l’entreprise en tant qu’employeur de choix et contribuer à la fidélisation des employés à long terme. Tous c’est conseils font partie d’un panel de bonnes pratiques. Chaque entreprise est par nature différente avec leur propres identités et missions. Un des points qui reste encore (et d’autant plus avec la crise actuelle) un sujet important pour les talents est celui du salaire. Pour aller plus loin sur le sujet, vous pouvez consulter l’article « Pourquoi une proposition salariale insuffisante nuira-t-elle à vos recrutement ? » de chez Silkhom.

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  • Industrie pharmaceutique : L’Europe au cœur du secteur

    Catégorie : Recrutement

    Par Vladimir Rigolet

    Le 18 avril 2023

    L’Europe est l’un des principaux acteurs de l’industrie pharmaceutique mondiale, avec de nombreuses grandes entreprises pharmaceutiques ayant leur siège social dans des pays européens tels que la Suisse, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni. En termes de production, l’Europe est également un important producteur de médicaments, avec des entreprises pharmaceutiques européennes produisant des médicaments dans le monde entier. Cependant, au fil des ans, la production pharmaceutique en Europe a été confrontée à une concurrence croissante de la part de l’Asie, en particulier de l’Inde et de la Chine, qui ont vu leur part de marché augmenter. En termes de recherche et développement, l’Europe continue d’être un leader mondial dans le domaine, avec de nombreuses grandes entreprises pharmaceutiques européennes investissant massivement dans la recherche et le développement de nouveaux médicaments. L’Europe dispose également d’un environnement réglementaire strict pour les essais cliniques et l’approbation des médicaments, ce qui garantit que les médicaments mis sur le marché sont sûrs et efficaces. Un secteur hautement concurrentiel L’industrie pharmaceutique est considérée comme très concurrentielle. Il existe de nombreuses entreprises pharmaceutiques dans le monde entier qui se disputent les parts de marché, et les coûts de recherche et de développement élevés, ainsi que les réglementations strictes en matière d’approbation de médicaments, rendent la concurrence encore plus intense. Les entreprises pharmaceutiques doivent rivaliser pour développer de nouveaux médicaments et être les premières à les commercialiser afin de maximiser leur retour sur investissement. Elles doivent également s’adapter aux changements du marché, tels que les nouvelles technologies et les tendances de consommation, pour rester compétitives. En outre, l’industrie pharmaceutique est également confrontée à une concurrence de la part de médicaments génériques, qui sont des versions moins chères des médicaments originaux brevetés. Les fabricants de médicaments génériques peuvent produire et vendre des médicaments à un coût inférieur, car ils ne doivent pas supporter les coûts élevés de recherche et développement, ni les coûts de marketing et de publicité. Les plus grands laboratoires pharmaceutique Johnson & Johnson, Etats-Unis Pfizer, Etats-Unis Roche, Suisse AbbVie, Etats-Unis Novartis, Suisse MSD / Merck, Allemange Bristol Myers Squibb (BMS), Etats-Unis GSK, Royaume-Uni Sanofi, France Takeda, Japon 5 des plus grosses sociétés pharmaceutiques sont européennes, mais seulement 2 d’entre-elles sont de l’Union Européenne. La commission européenne a donc lancé en 2020 une stratégie pharmaceutiques visant à créer un cadre réglementaire ainsi qu’à aider l’industrie à promouvoir une recherche et des technologies destinées aux patients afin de répondre à leurs besoins thérapeutiques tout en remédiant aux défaillances du marché. Le pharma et la difficulté à recruter L’industrie pharmaceutique en Europe est confronté à plusieurs pénuries de recrutement, en particulier dans les domaines de la recherche et du développement, de la fabrication et de la réglementation. Les entreprises pharmaceutiques ont besoin de professionnels qualifiés et expérimentés pour concevoir et mener des essais cliniques, développer de nouveaux médicaments, produire des médicaments à grande échelle et s’assurer que les médicaments respectent les normes réglementaires strictes. Les pénuries de recrutement dans le domaine de la recherche et du développement sont particulièrement préoccupantes, car cela peut ralentir l’innovation et la mise sur le marché de nouveaux médicaments. Les entreprises ont besoin de scientifiques et de chercheurs hautement qualifiés pour identifier et développer de nouveaux médicaments, mais il y a une pénurie de candidats qualifiés dans ce domaine. Mais il y a aussi une pénurie de professionnels dans la réglementation et la qualité, qui sont nécessaires pour s’assurer que les médicaments répondent aux normes réglementaires strictes. Les entreprises ont besoin de professionnels expérimentés pour gérer les processus d’approbation réglementaire et garantir que les médicaments sont conformes aux exigences de sécurité et d’efficacité. En somme, les pénuries de recrutement dans le secteur pharmaceutique en Europe sont un défi majeur pour les entreprises, qui doivent trouver des moyens de recruter et de former des professionnels qualifiés pour maintenir leur compétitivité sur le marché mondial. Les jeunes dans la ligne de mire des sociétés pharmaceutiques Le secteur évolue et les normes aussi, aujourd’hui il est primordial pour les sociétés de l’industrie pharmaceutiques de s’adapter et d’évoluer avec les tendances. Les évolutions technologiques, les exigences en ce qui concerne la qualité, la concurrence féroce, ou le développement de nouveaux champs de recherche poussent les sociétés à rechercher des profils avec des qualifications plus élevées. Parmi les profils les plus recherchés on peut retrouver les métiers du digital, les métiers du contrôle qualité, ainsi que tous les postes de production, avec en tête les techniciens de maintenance. Le secteur de l’industrie pharmaceutique prévoit de recruter 10 000 personnes dans les biotechnologies d’ici 2030 et 5 000 personnes dans les métiers du numérique en santé d’ici 2026. Les sociétés pharmaceutiques cherchent des jeunes profils pour plusieurs raisons. Les jeunes apportent souvent un regard neuf et des idées innovantes à l’industrie, ce qui peut aider les entreprises à rester à la pointe de la recherche et du développement de médicaments. Les jeunes peuvent également être plus adaptables et disposés à apprendre de nouvelles compétences et technologies, ce qui peut être précieux dans un environnement pharmaceutique en constante évolution. L’industrie pharmaceutique peut être considérée comme peu attrayante pour les jeunes en raison de facteurs tels que son image, sa complexité, la concurrence pour les talents et les salaires. Les entreprises pharmaceutiques peuvent travailler pour changer cette image en soulignant l’impact positif qu’elles ont sur la santé publique et en offrant des opportunités de carrière attractives pour attirer les jeunes talents. L’avenir du secteur d’ici 2030 La force de l’industrie pharmaceutique Européenne Les sociétés pharmaceutiques européennes ont une réputation de qualité élevée en ce qui concerne les médicaments qu’elles produisent. Les entreprises pharmaceutiques européennes sont soumises à des réglementations strictes et à des normes de qualité élevées de la part des autorités réglementaires européennes, telles que l’Agence européenne des médicaments (EMA), qui veillent à ce que les médicaments mis sur le marché soient sûrs et efficaces. Elles sont également tenues de respecter les normes de bonnes pratiques de fabrication (BPF), qui garantissent que les médicaments sont fabriqués selon des normes de qualité

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  • Économies énergétiques : l’automatisation comme solution

    Catégorie : Recrutement

    Par Vladimir Rigolet

    Le 4 avril 2023

    Dans un contexte économique de plus en plus compétitif et soucieux de l’environnement, l’optimisation de l’efficacité énergétique est un enjeu majeur pour les entreprises industrielles. Les coûts énergétiques représentent une part importante des charges d’exploitation, et la consommation énergétique a un impact direct sur l’environnement. Pour répondre à ces enjeux, l’automatisation peut être une solution efficace. En quoi consiste l’automatisation ? L’automatisation est le processus par lequel les machines, les équipements et les processus industriels sont contrôlés par des systèmes informatisés, ce qui permet de réaliser des tâches de manière plus efficace et précise. L’automatisation est souvent utilisée dans l’industrie pour améliorer la productivité, la qualité des produits, la sécurité et l’efficacité énergétique. Les technologies d’automatisation courantes comprennent les capteurs intelligents, la surveillance à distance, l’analyse des données, les robots, les systèmes de contrôle et les logiciels de gestion de la production. L’automatisation peut être utilisée pour automatiser une grande variété de processus industriels, tels que la fabrication, la logistique, l’emballage, l’assemblage et la maintenance des équipements. Il est possible pour les entreprises de réduire leur consommation d’énergie, tout en économisant de l’argent et en améliorant leur empreinte environnementale. L’automatisation comme analyse de la performance énergétique L’automatisation peut être utilisée comme outil d’analyse de la performance énergétique des usines. En effet, les systèmes d’automatisation sont équipés de capteurs intelligents qui peuvent surveiller en temps réel la consommation d’énergie des équipements et des processus industriels. Les données collectées par ces capteurs peuvent être analysées pour identifier les équipements qui consomment le plus d’énergie, les heures de pointe de consommation d’énergie, les gaspillages d’énergie et les opportunités d’amélioration de l’efficacité énergétique. Cette analyse peut aider les usines à prendre des décisions plus éclairées sur la manière d’optimiser leur consommation d’énergie. Par exemple, en identifiant les équipements qui consomment le plus d’énergie, les usines peuvent mettre en place des mesures pour réduire leur consommation ou les remplacer par des équipements plus efficaces. De même, en identifiant les heures de pointe de consommation d’énergie, les usines peuvent ajuster leurs processus de production pour éviter les surconsommations d’énergie. En utilisant l’automatisation comme outil d’analyse de la performance énergétique, les usines peuvent améliorer leur efficacité énergétique, réduire leur consommation d’énergie et leurs coûts d’exploitation, tout en minimisant leur impact environnemental. Cette approche peut également aider les usines à respecter les réglementations environnementales en vigueur, en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre et leur empreinte environnementale. En somme, l’automatisation comme outil d’analyse de la performance énergétique est un élément clé pour les usines qui cherchent à améliorer leur efficacité énergétique et à réduire leur impact environnemental. L’automatisation comme solution Les usines peuvent ainsi mettre en place plusieurs solutions pour réduire leur consommation. L’important est de comprendre les analyses pour ainsi trouver les solutions d’automatisation parfaites pour la demande. Les systèmes d’automatisation peuvent être programmés pour éteindre automatiquement les équipements lorsqu’ils ne sont pas utilisés par exemple ou encore pour les mettre en mode veille lorsque la production est faible. Cette action peut réduire considérablement la consommation d’énergie de l’usine. De plus, les systèmes d’automatisation peuvent être utilisés pour équilibrer la charge énergétique entre les équipements, ce qui permet de réduire la consommation globale d’énergie. Les capteurs intelligents peuvent surveiller la consommation d’énergie de chaque équipement et ajuster automatiquement la charge énergétique pour éviter les surconsommations inutiles. Pourquoi réduire sa consommation ? La réduction de la consommation énergétique est un enjeu majeur pour les usines, qui ont besoin d’une quantité importante d’énergie pour faire fonctionner leurs équipements et leurs processus de production. En réduisant leur consommation d’énergie, les entreprises peuvent économiser sur leurs coûts d’exploitation, améliorer leur compétitivité sur le marché, réduire leur impact environnemental et respecter les réglementations environnementales en vigueur. La réduction des coûts d’exploitation est une des principales raisons pour lesquelles les entreprises cherchent à réduire leur consommation d’énergie. En économisant sur leur facture d’électricité, de gaz et de carburant, les entreprises peuvent améliorer leur rentabilité et leur capacité à investir dans de nouveaux projets et équipements. La réduction de la consommation énergétique peut également aider les usines à améliorer leur compétitivité sur le marché en leur permettant de proposer des prix plus compétitifs à leurs clients. Les entreprises qui parviennent à réduire leurs coûts d’exploitation peuvent proposer des produits et des services moins chers, ce qui peut leur permettre de conserver leur part de marché et de se développer. Enfin, la réduction de la consommation énergétique est également importante pour respecter les réglementations environnementales en vigueur. Les entreprises sont soumises à des réglementations strictes qui limitent leur consommation d’énergie et leurs émissions polluantes. En réduisant leur consommation d’énergie, les entreprises peuvent respecter ces réglementations et éviter les sanctions financières et les pertes de réputation associées à la non-conformité. L’avenir de l’automatisation au sein des usines L’automatisation a connu une croissance exponentielle ces dernières années, mais cette tendance ne fait que commencer. Les prochaines années devraient voir l’automatisation continuer à se développer et à se diversifier dans les usines. Tout d’abord, l’automatisation devrait devenir plus intelligente grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique. Les systèmes d’automatisation pourront ainsi être capables de s’adapter en temps réel aux changements dans les processus de production, de prédire les pannes et de prendre des décisions plus éclairées pour optimiser l’efficacité énergétique et la rentabilité. De plus, l’automatisation devrait devenir plus accessible et plus abordable pour les petites et moyennes entreprises. Les coûts de mise en place de l’automatisation ont considérablement diminué ces dernières années, grâce à des avancées technologiques telles que la robotique collaborative et l’IoT. Cela devrait permettre à un plus grand nombre d’entreprises d’accéder aux avantages de l’automatisation. En somme, l’avenir de l’automatisation dans les usines est prometteur et devrait continuer à offrir des avantages significatifs aux entreprises de toutes tailles. Les technologies d’automatisation devraient devenir plus intelligentes, plus diversifiées et plus abordables, ce qui devrait jouer un rôle clé dans la transition écologique en cours. En permettant une meilleure gestion de l’énergie dans les usines, en facilitant la mise en

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  • Comment le végétal transforme-t-il l’industrie agroalimentaire ?

    Catégorie : Recrutement

    Par Vladimir Rigolet

    Le 17 novembre 2022

    En 2019, l’industrie agroalimentaire du végétal a représenté 10 milliards d’euros, autant que le marché du biologique. En 1989, il était recensé 300 produits contenant des protéines végétales. Aujourd’hui, c’est plus de 5 400 produits. Le réseau collaboratif d’investisseurs FAIRR révèle les résultats de l’étude «Appetite for Disruption : A Second Serving». Celle-ci dévoile que deux sociétés de l’industrie agroalimentaire sur cinq ont désormais des équipes dédiées au développement et à la mise en marché de protéines végétales comme alternative aux produits laitiers et à la viande. L’industrie agroalimentaire est à tournant, elle innove et se réinvente suivant ainsi les codes et les tendances actuelles. Des solutions durables  D’après une étude de IPSOS, les consommateurs ne consomment plus uniquement en pensant à ce qui est bon pour eux, mais aussi ce qui est bon et durable pour la planète. En effet, l’impact environnemental est devenu un réel sujet pour l’industrie végétale. Les produits à base de viande consomment bien plus de ressources que les produits d’origine végétale. Les études ont démontré que passer à des produits d’origine végétale réduisent de façon significative les émissions de carbone et l’usage de l’eau. De plus, Il faut environ 10 kilos de protéines végétales pour produire un kilo de protéines de bœuf, des protéines qui sont directement disponibles pour l’alimentation humaine surtout que 30% de l’espace libre sur la terre est utilisé à des fins de production de viande. Mêmes bénéfices que pour la viande cellulaire, les rejets de méthane liés à la production de viande traditionnelle, sont 20 à 30 fois plus puissants en effet de serre que le CO2. Mais c’est aussi une industrie qui se retrouve très souvent au cœur de polémiques sur les conditions de traitement des animaux et leurs conditions de vie. Des rejets ainsi limités, avec une industrie moins polluante. Un impact santé positif  D’après de nombreuses études, la viande rouge a été mise en cause dans le développement de certains cancers et perturbations hormonales et des humeurs. Ce qui a poussé les consommateurs à réduire voire arrêter leur consommation de viande pour passer sur des produits végétaux. Mais est-ce réellement positif pour la santé ? De nombreux défenseurs de la viande affirment que consommer végétarien ou végan tous les jours peut entraîner des carences telles que le manque de protéines de bonne qualité et de fer. Les industriels doivent donc trouver la bonne composition et formule pour leurs produits végétaux pour pouvoir fournir aux consommateurs les mêmes avantages de la viande traditionnelle. Les produits végétaux ont cependant été pointés du doigt pour la présence excessive de sel et de matières grasses. La marque américaine Beyond Meat a rencontré un succès international à la suite de nombreux partenariats avec des chaînes de fast-food. Cependant elle s’est retrouvée au milieu d’un bad buzz suite à la composition de leurs produits qui étaient trop gras et contenait du Méthylcellulose, un additif qui sert d’épaississant. Cet additif, si il est consommé en grande quantité, peut engendrer des désagréments intestinaux. Un coup pour l’entreprise qui a enregistré une perte de chiffre d’affaires ainsi qu’une réduction de ses effectifs. Au-delà de la volonté pour les consommateurs de consommer plus ou moins de viande traditionnelle, ils cherchent notamment à mieux manger et donc consommer des produits naturels sans additifs. C’est ainsi tout le défi des nouveaux acteurs de l’industrie agroalimentaire végétale. Onami foods fait partie des start-ups de la foodtech à s’être lancée sur le marché des produits végétaux avec des alternatives aux produits de la mer. Il y a pour la marque, un pilier important qu’est le 100% naturel ou clean label, et ainsi 0 additifs chimiques. La seule marque sur la catégorie à avoir pris en compte cette approche pour contrer les critiques sur les produits ultra-transformés. L’avenir de la consommation   En 2031, 9 milliards d’habitants peupleront notre planète. D’après Onami foods, notre alimentation aura évolué et près de 40% des protéines consommées seront issues du végétal. D’après le rapport chiffré, d’un cabinet américain (Allied Market Research), la croissance de ce marché devrait progresser chaque année de 20,5% à l’horizon 2031, pour peser quelque 33,3 milliards de dollars. La progression sera la plus rapide en Europe avec une estimation à 21,2%, ainsi, l’Europe dominera le secteur en 2031. Au dernier salon international de l’alimentation (SIAL), l’honneur était aux aliments végétaux. « Le fait marquant cette année est l’explosion de l’offre végétale », analyse Nicolas Trentesaux, directeur général du SIAL. Le salon a accueilli environ 265 000 professionnels de l’agroalimentaire, dont les grands acteurs émergents tels que La Vie ou HappyVore. Le focus a davantage été mis sur des recettes plus naturelles, un engagement éthique plus important, des ingrédients durables et des compositions moins sucrées, salées et grasses. Des offres plus saines, qui devraient les rendre moins discutables. Les professionnels du secteur sont formels, l’avenir tendra davantage vers le végétal, mais il faut du temps pour que les consommateurs changent leurs habitudes. Mais de grands progrès ont déjà été faits depuis quelques années, de plus en plus de consommateurs souhaitent d’ores déjà réduire leur consommation de viande. Au delà d’être une mode, c’est un véritable changement de mode de vie qui tend à se répandre. Et ce sont les industriels les grands acteurs de ce changement. 

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  • La viande de laboratoire, un avenir végan ?

    Catégorie : Recrutement

    Par Vladimir Rigolet

    Le 15 novembre 2022

    De la viande de laboratoire ? L’alimentation mondiale évolue sans cesse et fait face à de plus en plus de défis, entre éthiques, écologie, changement climatique, et besoins corporels.  Les chercheurs développent des solutions aux problèmes actuels tout en continuant à rendre la nourriture accessible pour tous.  L’industrie de la viande est pointée du doigt pour être une industrie des plus polluantes. Les rejets de méthane sont 20 à 30 fois plus puissants en effet de serre que le CO2. Mais c’est aussi une industrie qui se retrouve très souvent au cœur de polémiques sur les conditions de traitement des animaux et leurs conditions de vie. De plus, 30% de l’espace libre sur la terre est utilisé à des fins de production de viande. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a estimé que la demande de viande augmenterait de 70% d’ici 2050.  Une importante industrie végétarienne et végan s’est alors développée. C’est notamment le cas chez les grands acteurs de l’industrie de la viande, telles que Herta et Fleury Michon. Des produits similaires à la viande mais faits à partir de végétaux tels que du soja et du blé.  Mais depuis peu, des chercheurs développent de la viande de laboratoire, de la véritable viande ne provenant pas d’animaux. Mais comment est-ce possible ? Et est-ce réellement une solution efficace ? La viande de laboratoire, qu’est-ce que c’est ? Aussi appelée viande cellulaire, viande cultivée ou “clean meat”, la viande de laboratoire est issue d’une culture de cellules animales. Ces cellules sont cultivées dans des bioréacteurs à des densités et des volumes élevés. Les cellules y sont alimentées par un milieu de culture cellulaire riche en oxygène, vitamines, nutriments, acides aminés, glucose et sels inorganiques. L’ensemble est complété par des protéines et agents de croissances.  En 2013, Mark Post, pharmacologue néerlandais qui est professeur de physiologie vasculaire à l’Université de Maastricht, a présenté le premier burger à base de viande cellulaire. Cette avancée dans le milieu de l’industrie agroalimentaire a fait de nombreux adeptes chez les défenseurs des animaux, mais surtout dans l’industrie. Une association a vu le jour en France qui a pour but d’informer et alimenter la réflexion sur l’agriculture cellulaire en France.  En 2018, l’administration américaine a établi un cadre réglementaire ouvrant la voie à la commercialisation de ces produits.  En France, des start-ups voient le jour et développent leur technologie de viande cellulaire. C’est le cas de Gourmey, start-up spécialisée dans le développement de foie gras cultivé en laboratoire. Ils ont réussi à lever 48 millions d’euros pour le développement du projet. Un financement très important pour une start-up européenne du secteur.  L’un des leaders dans le secteur de la viande cellulaire est cependant Aleph Farms, une société Israélienne, c’est aussi la première entreprise à avoir créé le premier steak fait à partir de cellules souches de vaches.  Cette méthode de production élimine donc la nécessité d’élever et tuer des animaux pour l’alimentation. Elle apporte donc une réponse aux problématiques du bien-être animal et des émissions de gaz à effet de serre. Viande végan ? Théoriquement, consommer de la viande n’est bien évidemment pas végan. En effet, issues de cellules souches d’animaux, cette viande n’est donc pas comme la simili-viande faite à partir de soja ou de blé.  Cependant, la vision même du véganisme est de refuser l’exploitation d’animaux pour produire des aliments, des vêtements, etc. Hors ici, cette viande ne demande pas l’exploitation d’animaux pour la produire. Elle pourrait donc être considérée comme végan sauf si l’on considère l’exploitation des cellules souches comme une exploitation animale.  En outre, cette technologie remet en cause le principe même du véganisme. Chacun possède sa propre définition de ce mode de vie. Certains vont être végan pour lutter contre l’exploitation animale, et d’autres vont être végan pour sa propre santé. En effet, le véganisme peut aussi considérer la viande comme quelque chose de non nécessaire pour l’humain voir néfaste pour le corps humain. Surtout depuis que la viande rouge ait été mise en cause dans le développement de certains cancers et perturbations des humeurs.  Ce qui est sûr c’est que notre méthode de consommation évolue et est à l’aube d’une grande disruption. Quel avenir pour la viande de laboratoire Il n’existe pas encore de réelle usine de production de viande cellulaire à grande échelle. La recherche doit être perfectionnée avant de pouvoir lancer ce produit sur le marché. Les données concernant son impact environnemental restent encore un peu floues.  Néanmoins, toutes semblent converger vers le fait que la viande cultivée aura un impact environnemental bien plus faible que la viande de bœuf. De plus, son impact sur la santé a besoin d’être éclairci. En effet, le développement musculaire chez l’animal met plusieurs années à se développer, le volume musculaire croît lentement. Dès lors, pour obtenir en quelques semaines, une viande que l’animal met plusieurs années à fabriquer, il est nécessaire de stimuler la prolifération des cellules par le biais d’hormones anabolisantes. Une hormone qui existe naturellement dans le corps humain et qui aide à la croissance musculaire. Elles peuvent donc être présentées à juste titre par l’industrie comme des « facteurs de croissance naturels ».  Cependant, une surexposition à ces hormones a des effets néfastes pour le corps humain. En Europe, l’usage d’hormones de croissance en agriculture est interdit depuis 1981. Ce bannissement a été confirmé en 2003 et validé par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) en 2007. Un avenir donc assez flou concernant la viande cellulaire. De plus, l’UE a déjà bien balisé le chemin par lequel la viande cellulaire devra passer. Avec le règlement sur les nouveaux aliments, qui régit les autorisations à la mise sur le marché des aliments faits à partir de cultures de cellules. Le chemin s’annonce donc encore très long pour la viande de culture avant de pouvoir en retrouver dans nos assiettes.  Aux États-Unis l’entreprise Future Meat a déclaré lancer leur première ligne de production cette année avec un coût de production battant toute concurrence soit de 1.70$

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  • Les 10 accidents industriels les plus graves de l’histoire

    Catégorie : Recrutement

    Par Vladimir Rigolet

    Le 3 novembre 2022

    Avec le développement industriel et les progrès technologiques, de nombreux accidents et catastrophes se sont produits. Avec des conséquences plus dévastatrices que d’autres, tous auront marqué l’histoire pour toujours. Parmi lesquels, certains resteront, encore aujourd’hui, des cas d’école. Et auront conduit à mettre en place, ou renforcer, la réglementation en vigueur. D’autres auront même fait l’objet de procès. Nous vous proposons de revenir sur les 10 accidents industriels les plus graves de l’histoire. Italie : Effondrement du barrage de Vajont à Longarone 02 décembre 1959 : Des pluies diluviennes provoquent l’effondrement du barrage de Malpasset dans le Var. La région faisait alors face à d’importantes précipitations. La décision d’ouvrir la vanne pour faire baisser le niveau d’eau n’est prise que le 2 décembre à 18h. L’effet sera donc insignifiant puisque l’eau était déjà prête à déborder, déjà très au-dessus du niveau de sécurité du barrage. C’est à 21h13 que le barrage s’effondre. Libérant près de 50 millions de mètres cubes d’eau. Ainsi, une onde de 40 à 50 mètres de hauteur déferle à 70 km/h dans la gorge dans les quartiers ouest de Fréjus. Les habitants et ouvriers aux alentours, tous chez eux, se font surprendre. En seulement 20 minutes le bilan final est terrifiant. En résulte 423 morts, dont 135 enfants. Sans oublier des dégâts considérables : 155 immeubles entièrement détruits 1 000 hectares de terre agricole ravagés De nombreuses routes et voies ferrées détruites À la suite de ce grave accident industriel, plusieurs experts ont commencé à établir des scénarios explicatifs. Des causes humaines ont ainsi été trouvées. En effet, l’ordre de vidanger fut pris trop tardivement. Mais encore, les travaux préparatoires à la construction du barrage manquaient de rigueur. Toutefois, le mystère reste entier encore aujourd’hui sur les éléments précis ayant déclenché cet incident. France : Effondrement du barrage de Malpasset dans le Var 09 octobre 1963 : Un glissement de terrain frappe le barrage de la vallée Vajont, située à la frontière entre le Frioul-Vénétie Julienne et la Vénétie. Il s’agit de la plus grande catastrophe écologique de l’époque. A 22h39, un immense bloc de terre se détache du Mont Toc. Provoquant un glissement de terrain sans précédent et de gigantesques vagues d’environ 250 mètres. La masse d’eau engloutit les villes de Longarone, Pirago, Rivalta, Villanova et Faè. Sans compter les nombreux petits villages environnants. Selon les estimations, le bilan final s’établit entre 1 900 et 2 100 morts. Parmi lesquels seulement 790 ont pu être identifiés. En cause, plusieurs facteurs défavorables confirmés par les investigations post-accident : Configuration géologique complexe du site Variations de niveau du lac de retenue Fortes pluies survenues la semaine précédant l’accident À la suite de quoi onze responsables sont poursuivis. Parmi lesquels, un se suicide et deux autres meurent avant la fin du procès. Seulement l’ingénieur en chef du projet sera condamné à une peine de 5 ans de prison, réduite ensuite à un an. Les autres responsables, techniques comme politiques, sont absous faute de preuves. Il faudra attendre 1997 pour que la SADE et ENEL soient condamnées à verser des indemnités aux communes détruites Italie : Explosion d’un réacteur chimique à Seveso 10 juillet 1976 : Un réacteur explose dans l’usine chimique Icmesa, située à Meda, près de Seveso en Lombardie. À la suite de la surchauffe de ce réacteur, un nuage toxique contenant des dioxines s’échappe dans les campagnes environnantes. Sept communes sont touchées et 358 hectares sont contaminés. Cette catastrophe est notamment due à l’absence de plan d’urgence préparé par la société responsable de l’usine. A la suite de ce grave accident industriel, 15 000 habitants de Seveso doivent être évacués. Parmi lesquels beaucoup souffrent de troubles sévères, mais aucun décès humain n’est recensé. En revanche, environs 3000 animaux domestiques sont tués par les émanations. Sans oublier les plus de 70 000 animaux d’élevage abattus par la suite. Les sols agricoles et les habitations seront également durablement pollués et la zone condamnée. En conséquence, une enquête sur les circonstances du désastre est alors menée. L’enquête achevée, le verdict tombe le 26 septembre 1983. Parmi les accusés, quatre seront condamnés à quatre ans de prison. Et reconnus coupables d’omission de mesures de sécurité et de catastrophe par imprudence. Cet accident chimique entraînera aussi l’essor d’une prise de conscience des risques industriels et technologiques. Ainsi que l’instauration d’une politique commune de prévention des risques par la Communauté économique européenne (CEE). France : Naufrage de l’Amoco Cadiz au large des côtes bretonnes 16 mars 1978 : A 21h39, suite à de mauvaises conditions météorologiques, le supertanker Amoco Cadiz s’échoue en bordure des côtes bretonnes sur les récifs de Men Goulven en face de Portsall, dans le Finistère. Aucun décès ne sera déploré. A ce jour, c’est la plus grande marée noire en France, provoquant un scandale écologique mondial. Ce naufrage marquera l’histoire à tout jamais. Pendant plus de deux semaines, le navire libèrera plus de 220 000 tonnes de pétrole dans l’océan. Les répercussions sur la population sont nombreuses : environnementales, économiques et politiques. De plus, moins de 10% du pétrole a pu être récupéré. Il faudra 6 mois pour nettoyer les côtes et plus de 7 ans pour que les espèces marines et l’ostréiculture récupèrent totalement de cet incident. En conséquence, le secteur touristique est en péril et les pêcheurs bloqués à terre en raison de la pollution de la mer. Les huîtres et les poissons sont également empoisonnés. Sans oublier la mort de plus de 40 000 oiseaux. Le 27 mars 1978, près de 15 000 personnes se réunissent à Brest. Dont des syndicats de pêcheurs et des groupes étudiants. Par la suite, l’État et les communes de Bretagne touchées par la catastrophe décident de mener un combat juridique contre la société Amoco devant la justice américaine à Chicago. Après 14 ans de procédure complexe et tendue, Amoco est finalement condamnée. Les collectivités bretonnes et l’Etat français recevront alors 1,25 milliards de francs, environ 190 millions d’euros. Inde : Explosion de l’usine de Bhopal 03 décembre 1984 : Dans la nuit du 02 au

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  • Les 5 atouts d’une industrie made in France

    Catégorie : Recrutement

    Par Vladimir Rigolet

    Le 20 octobre 2022

    Au-delà d’un argument marketing le made in France possède de réels atouts. L’industrie innove et se rénove pour toujours plus de qualité tout en contrôlant leurs impacts sur la société. Depuis la crise du covid-19, les industries et entrepreneurs se penchent davantage sur une relocalisation de leurs productions en France. C’est le cas de Renault qui a récemment relocalisé leur production de voitures électriques en France avec un slogan “Made of France”.  En effet, au fil du temps et avec la mondialisation les entreprises françaises se sont tournées vers des lignes de production moins chères notamment en Chine ou en Inde où la main-d’œuvre y est peu coûteuse.  Nous observons donc un retour en force du made in France. Nous vous expliquons les principaux atouts de cette mode et pourquoi elle réapparaît. Qualité et sécurité De nombreux consommateurs affirment que les produits fabriqués en France ont une qualité supérieure à d’autres produits similaires produits dans le monde. La production à la française est en effet un gage de qualité. Avec une main-d’œuvre qualifiée et expérimentée ainsi que des matériaux de qualité, la France mise sur la qualité avant la quantité, rapidité et le coût.  Les consommateurs se sentent aussi davantage en sécurité en consommant des produits fabriqués en France. En effet, l’Union Européenne ainsi que la France appliquent des normes de sécurité concernant la production, les composants et les produits utilisés. Encore aujourd’hui de nombreux produits importés de Chine ne possèdent pas ce label, des produits souvent dangereux à la consommation. D’après le gouvernement, 9,1 millions d’objets de contrefaçons ont été saisi en 2021, dont une grande partie de produits de soins corporels, jouets et des vêtements. Une grande partie des Français sont prêts à payer plus cher pour consommer Français, 70% d’entre eux souhaitent consommer plus responsable et local. (Statista) L’étiquette « Origine France » sur un produit influe les décisions d’achats des consommateurs et apporte également une réelle valeur ajoutée au produit. Soutient l’économie Française Depuis déjà plusieurs années l’atout du “local” dans l’industrie agroalimentaire est longuement utilisé. E.Leclerc ou Intermarché mettent en avant les producteurs locaux pour leurs produits. Cette mode est due à un certain patriotisme économique et une solidarité avec les producteurs que les consommateurs aiment et chérient de plus en plus. Le FIMIF affirme qu’un produit fabriqué en France génère trois fois plus de travail qu’un produit importé. C’est un atout majeur pour les consommateurs compte tenu des crises actuelles. Pour beaucoup, cette relance économique n’est qu’une utopie, compte tenu de la prédominance des grands groupes happés par la mondialisation et leurs avantages économiques.  Cependant de nombreuses grandes entreprises telles que Louis Vuitton, Renault, le slip Français, Saint-James, Petit Bateau ou Armor Lux sont des exemples de ce « fabriqué en France » qui gagne même en rayonnement à l’international. Les enjeux écologiques Produire en France permet de réduire drastiquement la pollution ainsi que l’impact carbone.  Premièrement, les usines et entreprises en France sont soumises à des régulations en ce qui concerne l’environnement notamment en ce qui concerne la gestion des déchets, les produits utilisés, ce qui permet d’éviter la pollution environnementale.  Deuxièmement, n’ayant pas d’export, les produits locaux sont donc moins émetteurs de carbone. Cependant attentions aux termes, le made in France peut à la fois tout et rien dire. Un produit peut être fabriqué en France avec des matériaux d’origine France tout comme des produits peuvent être tout simplement assemblés en France.  Prenons l’exemple des vêtements, si un tissu a été fabriqué en Chine et qu’il a tout simplement subi sa dernière transformation en France, le bilan carbone est tout aussi élevé. L’important est donc de nos jours de bien comprendre ce que fait l’entreprise. Dans l’industrie du textile de plus en plus d’industriels produisent des vêtements made in France et origine France ou du moins origine Europe, ce qui est normal compte tenu des matières premières très peu courantes dans le nord de l’Europe. Cette subtilité de langage peut mener les consommateurs dans le doute et sur la défensive quant au made in France, cependant, face à la rapidité de l’apparition de cette mode, le gouvernement va appliquer un éco-score.  Après le nutri-score destiné à éclairer les consommateurs sur les vertus des produits, un nouvel outil devrait bientôt permettre de savoir si un achat, contribue, ou pas, à la préservation de la planète que les députés ont validé en avril 2021 par 93 voix (28 contre). Aspect social Suite aux polémiques sur la situation humanitaire dans plusieurs usines en Asie, les consommateurs sont de plus en plus sensibilisés à l’aspect humain. En consommant Français les consommateurs sont plus avertis quant à la sécurité pour les employés dans les usines mais aussi sur leur qualité de vie etc.  Plusieurs marques de vêtements fast-fashion ont été pointées du doigt par des associations environnementales et humanitaires concernant la situation dans leurs usines. Des images ont été partagées autour du globe montrant la situation dans ces usines. Des images qui ont choqué de nombreux consommateurs qui sont prêts à payer plus cher pour des produits de qualité fabriqués dans des conditions optimales. Les opportunités Depuis les débuts de l’impression 3D, l’industrie se réinvente, elle permet d’obtenir des pièces rapidement, facilement et pour un coût réduit. Elle menace donc toute l’industrie à bas-coûts venant de l’étranger.  

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  • 4 des plus grands échecs de l’industrie aéronautique

    Catégorie : Recrutement

    Par Vladimir Rigolet

    Le 6 octobre 2022

    L’industrie aéronautique est extrêmement compétitrice. Les deux géants Boeing et Airbus se livrent une bataille sans relâche. Se démarquer en proposant l’avion à la pointe du confort, de la technologie, et de l’écologie, n’est pas chose facile. Leurs objectifs sont d’innover rapidement tout en continuant à faire du chiffre et en garantissant les avions les plus sûrs du marché. Voici 4 des plus grands échecs de l’industrie aéronautique. Le Concorde Le populaire avion franco-britannique avait tout pour séduire. Réputé pour être une prouesse technologique, l’avion permettait de relier Paris à New York en seulement 3 heures. Seulement, le Concorde était extrêmement énergivore et polluait beaucoup. De plus, l’avion faisait beaucoup de bruit lorsqu’il passait le mur du son, ce qui dérangeait les villes proches des aéroports.  Suite à l’accident du Tupolev, l’avion supersonique russe lors du salon du Bourget, les commandes pour le Concorde s’annulent toutes sauf pour les Français et les Anglais qui ont continué à utiliser le Concorde.  Cependant, l’élément déclencheur qui signa la fin du Concorde fut le crash lors du décollage à l’aéroport Charles-De-Gaulle le 25 juillet 2000. Le Boeing 737 max Depuis la fusion entre Boeing et McDonnell Douglas, la compagnie est commandée par Wall Street. Les ingénieurs de Boeing ont pendant longtemps alerté sur la dangerosité sur le fait que la sécurité soit négligée.   Boeing a malheureusement été trop rapide sur la conception du Boeing 737 Max. Ils ont dû rivaliser avec Airbus qui avaient annoncé la sortie de l’Airbus a320 neo qui était plus moderne et moins gourmant en énergie. Cependant, malgré les alertes faites par les ingénieurs, l’avion a été lancé sur le marché et ils ont juré qu’aucune formation pour le pilote n’était nécessaire. Associé à de multiples problèmes techniques et pannes, le Boeing 737 Max subit une suspension de vol dans le monde en 2019. Entre le 11 et 13 mars plusieurs nations ou compagnies aériennes décident d’interdire de vol tous les 737 Max, suite à deux accidents qui ont mis en cause le 737 Max juste après le décollage à 5 mois d’écart.   Le Boeing 787 Dreamliner Après une annonce et un lancement réussi pour le 787, le dreamliner est l’avion phare de chez Boeing. Un avion révolutionnaire tant sur le plan technologique que sur le modèle industriel. Une rupture avec ses prédécesseurs qui offre au dreamliner une communication à la hauteur des attentes.  Cependant, en 2007, l’avion prend du retard, pour des difficultés en ce qui concerne la conception de l’avion, pour assembler certains composants, mais aussi pour mettre en place le logiciel à bord. Les retards s’enchaînent donc, ce qui repousse la date du premier essai ainsi que celle du vol inaugural. C’est alors que toute la flotte de Boeing 787 est clouée au sol en 2013 pour cause de problèmes techniques. C’était la première fois depuis 34 ans que les États-Unis suspendent toute la flotte d’un avion. Les problèmes s’enchaînent pour le 787. Problème moteur , incendie à bord, incidents techniques, rien ne se passe bien pour le dreamliner. L’Airbus A380 Le fameux “Super Jumbo” avait au début tout pour séduire. Confortable, silencieux, et avec une capacité de 525 à 853 passagers, l’airbus A380 fait l’unanimité auprès des clients, notamment pour son confort et son prestige, mais fait cependant moins d’effet auprès des compagnies aériennes. Airbus a décidé en 2021 d’arrêter les livraisons pour l’A380. En effet, malgré l’admiration pour cet avion et malgré ses prouesses techniques, l’A380 est l’avion le plus cher de l’histoire de l’aviation. Plus coûteux que le concorde ou que l’A340, l’A380 fait partie des plus gros échecs de l’histoire de l’industrie aéronautique. Une grosse perte pour la compagnie Airbus qui espérait récupérer le monopole sur Boeing avec l’A380.  Airbus aurait surestimé le marché pour cet avion. Au début du programme à la fin des années 90, Airbus espérait un marché à hauteur de 1400 appareils dans le monde en 2020. Malheureusement, l’A380 aurait été commandé à 321 exemplaires seulement.  Le plus gros client de l’A380 est Emirates avec 178 avions commandés au total. Une commande qui s’accompagne de la volonté de la compagnie Emirates de devenir la compagnie la plus prestigieuse en matière de service et de confort.  De plus, tous les aéroports ne pouvaient pas accueillir l’A380, il fallait adapter les terminaux d’arrivées spécialement pour cet avion. Additionné à un coût de maintenance et de consommation très élevé, entre 23 000 et 26 000 euros par heure (Statista). Il paraît ainsi logique que les compagnies n’aient pas voulu opter pour ce modèle.

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